La communication numérique nous évoque souvent des images du ‹ Cloud › aérien et sans fil, à partir duquel les utilisateur-trice-s ont accès aux images et aux données. Néanmoins, internet n’est ni immatériel ni accessible de la même manière pour tou-te-s : un coup d’œil dans les coulisses montre que les images en ligne ont non seulement une empreinte numérique mais bel et bien aussi une empreinte écologique. En effet, internet repose sur une base étendue de matières premières, d’infrastructure et d’énergie. Notre attention est également requise pour générer de la valeur. Par ailleurs, algorithmes et main d’œuvre humaine purifient nos fils d’actualité des contenus visuels problématiques ou indésirables : les réseaux sociaux ne font pas toujours preuve de transparence s’agissant des critères d’exclusion à cet égard, et les procédures de modération de contenu soulèvent des questions d’ordre moral et éthique en matière de travail numérique, de visibilité et de représentation.

Comme nous produisons des images et que nous consommons et partageons en ligne, nous faisons partie de ce système, qui influence à son tour notre modèle de comportement. Quel effet ces liens entre facteurs sociaux, économiques et écologiques exercent-ils sur notre utilisation d’internet et notre approche des images en ligne ? De quelles manières peut-on s’opposer à ce système et utiliser l’attention et la portée des plateformes à des fins de critique ou de protestation (visuelle) ? Sur la base de stratégies relevant des domaines de l’art et du militantisme en ligne, les élèves développent de manière ludique leur propre message visuel éloquent en vue d’aborder de manière autodéterminée les images sur internet.

Informations sur l’atelier

Degré scolaire : jeunes de 15 à 20 ans (degrés secondaires I et II, écoles professionnelles, ou similaire)
Durée : 2 x 45 minutes (leçon double)
Lieu : dans votre salle de classe ou au Fotomuseum Winterthur, au choix

Veuillez nous contacter pour plus d’informations: fromprinttopixel@fotomuseum.ch